Le village

Eléments d’historique

( d’après Les Terres vernissées de Giroussens – Lucien RAFFIN)
« .. La ville forte à été aménagée au 12ème siècle, pour assurer la défense du château-fort de Pech Mascou , c’est alors une minuscule agglomération entourée de murailles avec l’Eglise Saint Salvi en son centre. Par le Compoix de 1558 on sait qu’il y avait 3 murailles : une du côté de l’Agout, une autre le long du ruisseau de La Fauvie et une troisième les réunissant en comprenant le chevet de l’église. La première était crénelée et un chemin de ronde devait passer d’une maison à l’autre. Dans la troisième que longeait à l’extérieur un profond fossé se trouvait la porte de la ville au-dessus de laquelle était une tête de gorgone. L’église pouvant servir de refuge faisait partie du système de défense avec sa nef rectangulaire aux murs épais de quatre-vingt dix centimètres, l’unique porte d’accès était à l’extrémité du mur sud et ses fenêtres étaient protégées par des grilles.
L’exiguité de cette agglomération initiale permet de penser qu’un faubourg se construisit très tôt au-delà de la porte en aménageant devant celle-ci un large espace pour la tenue des foires . La muraille fut alors prolongée du côté de l’Agout et une échauguette construite au-dessus du rocher surplombant la boucle de la rivière.
Comme dans toutes les bastides les rues étaient parallèles et réunies par des passages étroits dont on peut encore voir celui conduisant au cimetière qui était côté de l’Albigeois.
Au 16ème siècle la population pouvait atteidre 500 âmes pour l’ensemble de la ville-forte et du faubourg habité dans sa rue principale (actuelle Grande Rue) par les bourgeois et les marchands tandis que les artisans et les brassiers se trouvaient du côté de l’Albigeois.
Le compoix de 1558 fait état d’une maison réservée au Sénéchal de Lauragais… »
Après la destruction de la bastide pendant les guerres de religion, le village se construit et se développe au-delà du faubourg. Au XVIIème siècle et jusqu’à la période révolutionnaire Giroussens est une cité vivante et prospère .On y rend la justice. Les marchés hebdomadaires et trois foires annuelles importantes sont animées par l’industrie des potiers.
En 1789 l’abolition des privilèges sonne le glas des poteries de Giroussens et porte à la petite cité un coup terrible . Faisant suite aux années mouvementées de la Révolution Giroussens va traverser une période de léthargie jusqu’à la Restauration où quelques réalisations voient le jour, notamment l’aménagement de certaines parties du village, la construction de fontaines publiques et l’établissement du cadastre , ordonné par Napoléon.
Puis commence la période des grands travaux qui deviendront à la fin du 19 ème siècle , les voies normales utilisées aujourd’hui.

Cadastre_Napol_onien_1825
Carte_de_Cassini
Ch_teau_de_Belb_ze
Dessin_de_La_For_t_1607
Eglise_Saint_Salvy
L_Echauguette
La_Rue_principale___D_but_20eme
Lavoir_du_Ch_teau
Le_Ch_teau_de_Belb_ze__1918
Ma_tre_autel_et_retable__
Mairie__
Maison_de_la_C_ramique__contemporaine_
Plan_Bastide
Point_de_vue_sur_l_Agout
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Rue_du_Pont_Saint_Salvy___Debut_20eme
Ruelles_et_maisons_anciennes__
Vue_depuis_l_Agout

Statut juridique

L’Eglise Saint Salvy classée aux Momuments Historiques, le Château de Belbèze, les maisons anciennes et les ruelles du village témoignent encore de la richesse passée de Giroussens.
Les collections de terres vernissées exposées à la Maison de la Céramique contemporaine, démontrent le niveau de maîtrise technique et artistique atteint par les potiers du village à leur grande époque et constituent un élément majeur du Patrimoine communal.
S’y ajoute le fonds de peintures et de sculptures de l’artiste Giroussinaise Lucie Bouniol (1896-1988), née au Château de Belbèze.
Enfin les nombreux points de vue, arbres remarquables et le petit patrimoine bâti constituent un environnement très apprécié des promeneurs.